“A’ nous deux maintenant” : c’est comme ça que Rastignac, personnage du célèbre “Père Goriot” de Balzac, en regardant de haut en bas la ville de Paris, se préparait à la conquête de la capitale. Comme beaucoup de visites de Paris commencent par Montmartre et le Sacre Cœur pour permettre aux visiteurs d’avoir un aperçu complet de la Ville Lumière, on peut faire la même chose à Brescia en montant sur la colline Cidneo.
C’est surement la meilleure façon pour saisir, avec une guide touristique, la beauté d’une ville trop souvent associée à son passé lié aux industries, mais qui de plus en plus est en train de se faire connaître dans toute sa splendeur : une ville d’art qui n’a rien à regretter aux localités voisines plus connues de la Lombardie.
Le château-fort est l’une des forteresse les mieux conservées, l’un des plus grands ensembles fortifiés d’Europe avec 75 000 m2 à l’intérieur des murailles, témoignages des différentes dominations, des épisodes dramatiques et des siècles vécu dans l’attente d’un ennemi qui n’est jamais arrivé, des techniques militaires qui ont beaucoup changé pendant les années. On peut découvrir le donjon de Visconti, les bastions de l’époques vénitiennes endommagés par le pillage de Gaston de Foix, les Tours des Prisonniers, Coltrina et des Français, ou encore des témoignages du XX siècles conçus pour réduire la fonction militaire et pour reconfier cet endroit aux habitants.
Cet itinéraire guidé peux durer une demi-journée si on choisit de visiter le château-fort qu’à l’extérieur et si on veut continuer à la découverte des lieux principaux de la ville, ça peut durer au contraire la journée entière si on veut connaitre aussi par exemple le Musée du Risorgimento et le Musée des armes anciennes.